Les éditions secrètes

Titre Le petit marchand de sourires
Auteur Jean-François Joubert



Olivier, 10 ans, est atteint de la progeria, cette maladie qui fait vieillir le corps plus vite que l'âme. L'espace d'un instant, le petit garçon et ses parents, unis comme jamais, nous invitent dans un dialogue où se mêlent l'innocence, les rires, les peurs et les rêves.

Ce texte est vibrant d'émotions, tout en délicatesse, la poésie de l'enfance survolant le drame de l'existence.

Rédigé magistralement, à aucun moment l'auteur ne cède à la facilité du sensationnel. Au contraire, il signe, avec cet ouvrage, un texte à la fois poétique et respectueux. Ce petit garçon, Olivier, nous transmet, avec toute cette charmante maladresse de l'enfance, un message d'espoir qui n'est rien d'autre qu'une ode à la vie.

Bonne lecture!

Romain

En version brochée (ISBN : 978-2-37446-007-9) au prix de 8,00 euros TTC, sur commande, dans toutes les librairies de France, Belgique, Suisse, Luxembourg et Canada.

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Titre  Au Bon Beurre
Auteur Jean Dutourd de L’Académie Française
Date de la première parution 1952

(…) je n’ai écrit Au Bon Beurre que pour trois raisons. La première(…) Le crémier me paraissait un personnage curieux (…) tout à fait digne qu’on lui consacrât un roman. Secondement, (j’observais) les mercantis qui s’enrichissaient en spéculant sur la misère des pauvres, je me jurais (que je les vengerais un jour). Troisièmement, je voulais me prouver que j’étais capable d’écrire un roman traditionnel. Jean Dutourd

Ce roman se déroule pendant l'occupation allemande à Paris, en 1942. Un crémier avide, opportuniste et peu scrupuleux se livre au marché noir. Sa femme et lui se convainquent du bien-fondé de leurs activités douteuses. Parallèlement à l’histoire du couple Poissonnard qui tient la crèmerie « Au Bon Beurre », il y a Léon Lécuyer, un jeune homme, fils d'une de leurs clientes et ancien prisonnier de guerre évadé.

Ce qui est surprenant, c’est que ce roman a valu à Jean Dutourd quelques déboires. La critique s’est imaginé qu’il y avait des connivences entre les crémiers « collabo » et l’auteur. François Mauriac prendra sa défense. En effet, il est « heureux » de voir que quelqu’un a enfin dénoncé ce couple à qui tout le monde a eu plus moins affaire durant l’occupation allemande.

Pourquoi faut-il relire « Au Bon Beurre » ? Premièrement, ça vous rappellera plein de mauvais souvenirs sur les histoires de la guerre et des (petites) gens qui ont de petits pouvoirs et beaucoup d’attrait pour l’argent. Deuxièmement, Jean Dutourd a été un homme courageux et a écrit un roman sur la lâcheté. Le courage est une valeur importante à mes yeux. Troisièmement, Jean Dutourd est né en 1920, je pense qu’il a bien connu la guerre 39/45. Nous pouvons lui faire confiance en ce qui concerne les côtés obscurs de la guerre. Nous sommes certes, loin des bombes et des camps de concentration, mais on aborde l’autre guerre : La Guéguerre, celle des rations, des mesures tronquées, des petites dénonciations entre voisins. Bref, c’est moche la guerre…

Bonne lecture,

Natalie

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